Que l’on dispose de 1 000 €, 10 000 €, ou encore 100 000 € sur son compte en banque, il est souvent pertinent de les placer dans le but de toucher des intérêts. Mais où les placer exactement ? Quel est le rendement que l’on peut attendre, et que l’on doit attendre ? Peut-on sortir son argent à tout moment si l’on en a besoin, ou bien sommes-nous bloqués pour un certain nombre d’années ?
Pour chacun des placements que l’on réalise, il faut se poser ces premières questions et ne jamais oublier l’un des principes de base : ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, et ainsi faire appel à la diversification.
Placement connu de tous les français : le livret A. Contrairement à votre compte courant, celui-ci à l’avantage d’être rémunéré. Et comme votre compte courant, celui-ci est extrêmement liquide, vous pouvez retirer votre argent à tout moment, et cela sans aucun frais ni pénalités. Autre avantage, il est exonéré de toute fiscalité. Principal inconvénient, son taux d’intérêt… extrêmement bas, voir quasi nul diront certains. Seulement 0,75 %. 10 000 € sur votre livret A vous rapporte 75 € à la fin de l’année, ce qui ne permet pas d’envisager grand chose. Le livret A est plafonné quant à lui à 22 950 €.
L’assurance Vie fait partie des placements préférés des français. Mais attention il ne possède pas que des avantages, c’est pour cela qu’il faut se poser les bonnes questions avant d’y souscrire. Contrairement à ce qu’indique son nom « Assurance », l’Assurance Vie ne garantit rien. Il ne faut pas la confondre avec l’assurance décès, qui elle, assure le versement d’un capital en cas de décès du souscripteur. L’Assurance Vie est un placement quasiment liquide, il faut quand même compter 3 semaines en moyenne afin de toucher ses fonds, l’assureur disposant d’un délai de 2 mois pour vous les verser. Vous pouvez ainsi retirer votre argent quand vous le souhaitez, mais afin de bénéficier de l’avantage fiscal, il est préférable de conserver son contrat au moins 8 ans. Durant les 4 premières années, le prélèvement libératoire s’élève à 35 % avant de passer ensuite à 15 % entre la 4ème et 8 ème année. Afin de bénéficier d’une sécurité totale, il faut choisir un fonds euros qui va garantir le capital investi, ainsi que les intérêts cumulés. Le problème de celui-ci, son rendement particulièrement faible : 2 %. Attention également aux frais à l’entrée et à la sortie, souvent non négligeables.
De nombreux placements différents existent dans le monde immobilier. Nous ne les aborderons pas tous ici.
Investir dans un bien immobilier pour le louer, et toucher des loyers chaque mois peut être une bonne idée, tout comme faire de la défiscalisation à travers la loi Pinel en achetant un bien neuf. Existe également les SCPI : société Civile de Placement Immobilier. Une SCPI est une société de placement collectif dont l’objet visé est l’immobilier de logement, de bureau, etc… Une SCPI donnée va s’occuper de collecter de l’argent auprès de particuliers et d’investir dans un portefeuille immobilier avant de le gérer. Les avantages pour un investisseur sont nombreux : mutualisation des risques, faible ticket d’entrée (aux alentours de 3 000 € généralement), pas de gestion de votre part, rendement plus élevé que le livret A, aux alentours de 3-4 %. Les inconvénients existent aussi : frais à l’entrée ainsi qu’à la sortie élevés, investissement parfois non liquide si le marché secondaire est lent, investissement sur une période minimum de 3-4 ans afin d’absorber les frais entrée/sortie.
Existe également le crowdfunding immobilier développé par DCS-PATRIMOINE. Comme pour tout placement, il existe des avantages comme des inconvénients. Le ticket d’entrée est faible : 1 000 €, et les rendements élevés, entre 8 % et 10 %* net avant impôts. Pas de frais à l’entrée ni à la sortie (si vous payez par virement). Inconvénients majeurs au nombre de 2 : investissement non liquide. C’est-à-dire que vous êtes bloqués sur une période de 12 à 30 mois selon votre projet. Dernier inconvénient, le risque : si le projet se déroule particulièrement mal et qu’en plus le promoteur immobilier fait faillite, vous pouvez perdre votre investissement.
Plusieurs choix sont possibles pour investir en bourse. Vous pouvez décider d’être totalement autonome, en faisant vos recherches sur internet, ou bien en lisant la presse spécialisée. Reste ensuite le choix du fonds et des actions à faire en fonction de ce que vous souhaitez.
Vous pouvez faire appel à votre banque, ou bien à un conseiller financier (ou CGP) afin de vous aiguiller. Ils peuvent à la fois faire passer l’ordre à votre place, et selon leur niveau de compétences être de bon conseil. Le rendement va beaucoup dépendre de votre risque. C’est pour cela, qu’en amont, il est primordial de déterminer une stratégie bien précise. Souhaitez-vous que vos investissements augmentent doucement mais sûrement ? Ou bien au contraire souhaitez-vous jouer au jeu de quitte ou double ? La majorité des investisseurs applique la règle de la diversification : en répartissant leurs investissements sur des actions, des obligations ou encore des actifs monétaires.